Les 7 nouveaux lauréats de l’appel à projet 2019

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Le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, FranceAgriMer et le Cniv ont sélectionné les 7 programmes de recherches dans le cadre de l’appel à projets 2019, sur un total de 14 dossiers présentés. Présentation.

Sept nouveaux programmes de recherche ont été sélectionnés dans le cadre du Plan national de lutte contre le dépérissement de la vigne. Le financement accordé pour ces nouveaux lauréats s’élève à 1.647M€, co-financés par l’Etat (FranceAgriMer) le Casdar et le Cniv. Ils seront engagés dès le deuxième semestre 2019 et se dérouleront sur 3 ans et demi.

Atomiwine, porté par le CNRS, consistera à travailler sur les marqueurs moléculaires liés au dépérissement du bois grâce à une technologie, la RMN (résonance magnétique nucléaire) pour mieux les connaître. Les informations aquises permettront pour la première fois d’élaborer une base de données structurales à différentes étapes du processus de nécrose du bois, selon différents cépages et leur terroir associé. Un soin particulier sera apporté au dépistage précoce des marqueurs du dépérissement causé par les maladies du bois et sur la validation de la méthode sur feuilles, écorces et racines.
« Un état des lieux sur le virus du Pinot gris »

Le programme Mycovir s’attachera à étudier l’impact de la diversité des communautés virales (phytovirus et mycovirus) sur la composition des communautés fongiques en relation avec l’expression des symptômes. Il est porté par l’Inra de Bordeaux. Le projet de recherche « GPGV » (Grapevine pinot gris virus), de l’IFV, aura pour objectif de dresser un état des lieux sur cette virose émergente en France et les symptômes qui y sont associés.

Le 4ème projet, porté par l’Inra de Bordeaux, est intitulé « Décidep » (Aide à la DECIsion et DEPérissement du vignoble) : il débouchera sur l’analyse technico-économique de l’impact des pratiques culturales mises en place pour faire face au dépérissement) ; un OAD permettra d’identifier les seuils de rentabilité propices à leur mise en œuvre.

Des projets à plus court terme

Viennent ensuite trois projets plus concrets et qui « devraient fournir aux viticulteurs des réponses à court terme dans la gestion des vignes atteintes de viroses ou de maladies du bois » : le programme intitulé «  Bou(r)geons », qui réside dans l’étude de l’effet de l’ébourgeonnage sur l’expression des symptômes de maladies du bois et le dépérissement. Il sera porté par l’IFV.

« Jasympt », également porté par l’IFV, concerne la lutte contre le court-noué. Différentes pistes seront explorées comme les jachères à base de plantes ou de dérivés de plantes à action « nématicide ». Une nouvelle étude visera notamment à améliorer les outils de diagnostic de la durée de repos nécessaire et suffisante. La symptomatologie du court-noué sera également étudiée par des tests de différents leviers permettant d’atténuer les symptômes et ainsi parvenir à « vivre (et produire) avec le court-noué ».

« SolAR » enfin, de l’IFV, étudiera le lien entre fertilité des sols et dépérissement de la vigne, en s’intéressant aux relations entre cycle de l’azote, fonctionnement de la vigne et élaboration de son rendement. les dépérissements de la vigne sont notamment attribués à une réduction de la fertilité des sols. Il s’agira également d’identifier des pratiques agroécologiques susceptibles d’y remédier.

L’appel à proposition avait été émis en novembre 2018. Pour rappel,  14 programmes ont déjà été financés depuis le début, 9 en 2017 et 5 en 2018. Le prochain appel à propositions aura lieu à l’automne 2019.

Article : Vitisphère par Juliette Cassagnes

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