Des résidus de pesticides dans les fruits et légumes
L’association Générations futures publie une étude fondée sur 13 300 analyses, 71,9 % des échantillons de fruits et 43,3 % des légumes présentent des résidus de produits phytosanitaires
L’association Générations futures rappelle dans un rapport que les résidus phytosanitaires restent présents dans les fruits et légumes conventionnels vendus en France. De plus, ce constat vaut aussi pour les produits non issus de l’agriculture biologique.
L’association a averti les consommateurs.
En conclusion:
Sur 50 végétaux, 71,9 % des échantillons de fruits et 43,3 % de légumes en contenaient. 2,9 % des fruits et 3,4 % des légumes testés dépassaient les seuils légaux autorisés de pesticides.
Moyennes pluriannuelles
Le rapport permet de ne pas se focaliser sur une saison que les aléas de la météo auraient pu rendre particulièrement propice aux surdoses de fongicides ou d’insecticides. Les années 2016 et 2017 des pesticides ont été repérés dans 100 % des échantillons de pamplemousses ou pomelos, pêches et nectarines, framboises et groseilles, abricots, céleris-raves, herbes fraîches.
Les cerises, les clémentines et les mandarines, le raisin, les pamplemousses sont en tête, leurs échantillons se révèlent être positifs à plus de 85 %. Les pêches et les nectarines, fraises, oranges, abricots et les pommes les talonnent (80 %). Les kiwis et les avocats représentant moins de 30 % sont les moins contaminés.
Il faut savoir que la pomme qui est le fruit le plus consommé en France, subissait 35 traitements phytosanitaires par an en 2012, et 36 en 2015. L’ananas se distingue par ses 9,6 % d’échantillons dépassant la limite réglementaire maximale en résidus. Les cerises, kiwis, pamplemousses et clémentines sont aussi en danger. Les bananes représentent 1 % et les nectarines 0,3 %.