Le Beaujolais nouveau, symbole hier de la réussite d’un vignoble doit aujourd’hui se réinventer.
Des manifestants réclament un prix des Beaujolais primeurs à 220 € l’hectolitre.
Selon un viticulteur, le prix de vente au consommateur ne diminuera pas et espère que les prix de vente de notre production resteront les mêmes, mais l’inquiétude se fait ressentir car des négociants ont fait des offres à la baisse.
Les cours ont fortement augmenté entre 2011 et 2012, en raison d’une gelée hivernale.
En 2015, chez les viticulteurs parmi les grandes maisons qui se partagent la négoce du Beaujolais certaines proposeraient 180 € pour la production de vin en vrac.
Le viticulteur a répondu que pour que les vignerons puissent vivre et qu’ils soient encore la dans les 10 ou 20 prochaines années, il faut 220 € l’hectolitre.
Le Beaujolais est un vignoble en pleine mutation, d’où des inquiétudes qui subsistent. En 10 ans, le volume des ventes a été divisé par 2. Le foncier viticole Beaujolais nouveau et villages stagne à des niveaux particulièrement bas. La moyenne d’âge des vignerons dépasse les 50 ans.
Les crus du Nord à l’appellation ont décollé, tant au niveau du prestige que des prix. Dans les vignes, on est conscient de cette nécessité de rénovation. « Hier, on attendait le courtier en buvant un coup ; aujourd’hui, il faut présenter son vin, s’organiser pour avoir une vraie démarche commerciale« .