L’ONG Générations futures a passé au crible les résultats publics des contrôles effectués par la direction générale de la répression des fraudes. Des produits provenant de 32 pays présentaient des traces de résidus.
Plus de 10 % d’échantillons d’aliments d’origine végétale contrôlés en 2017 présentaient des traces de résidus de néonicotinoïdes, ces insecticides « tueurs d’abeilles » controversés que le gouvernement veut réintroduire temporairement.
L’ONG, spécialisée dans la lutte contre l’usage des produits chimiques en agriculture, a passé au crible les résultats publics des contrôles effectués par la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sur les résidus de pesticides dans les aliments d’origine végétale.
Sur 4598 échantillons non bio examinés, 10,68 % présentaient des traces de néonicotinoïdes. Parmi ces derniers, 28,5 % contenaient des traces de plusieurs de ces produits.
Des produits de 32 pays
La Chine arrive en tête des pays d’origine avec ces seuls 157 produits, suivie par la France avec 79 échantillons présentant des traces de résidus. Des produits provenant de 32 pays présentaient des traces de résidus, dont les 2/3 issus de pays hors Union Européenne. Après les avoir interdits en 2018, le gouvernement a accepté d’accorder à compter de l’an prochain des dérogations temporaires pour l’usage de néonicotinoïdes.